Organes: Prostate

Étude ABX-CT-301 : étude de phase 3 randomisée comparant l’efficacité de la TEP (tomographie par émission de positons) au F-18 PSMA-1007 par rapport à la TEP à la F-18 fluorocholine, chez des patients ayant une récidive biochimiquement diagnostiquée après un traitement antérieur définitif du cancer de la prostate localisé. Le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes. Beaucoup d’hommes âgés sont atteints de cette maladie sans le savoir, car il croît lentement et il peut souvent être enlevé complètement ou traité avec succès après avoir été diagnostiqué. Le diagnostic d'une récidive du cancer de la prostate après une thérapie antérieure définitive est basé sur une augmentation de la concentration sanguine de l’antigène spécifique de la prostate. Pour localiser les lésions tumorales chez les patients qui présentent une concentration d’antigène spécifique de la prostate en hausse. Les méthodes diagnostiques disponibles (tomodensitométrie, IRM, scintigraphie osseuse, tomographie par émission de positons (TEP)) fournissent une précision de diagnostic à des stades avancés avec un taux d’antigène spécifique de la prostate élevé. Il a été récemment signalé que la TEP combinée à des produits radiopharmaceutiques ciblant l'antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA), était capable de détecter des lésions cancéreuses de la prostate avec une haute sensibilité. L'antigène membranaire spécifique de la prostate est une glycoprotéine membranaire qui est exprimée dans tous les types de tissus prostatiques, avec une expression accrue dans le cancer de la prostate. La choline est un précurseur important de la synthèse des phospholipides, qui sont des composants essentiels de la membrane des cellules. Les tissus dont le métabolisme est élevé ont une absorption de choline plus élevée, c’est le cas des tumeurs. La TEP à la F-18 fluorocholine permet de détecter et de localiser précisément les tumeurs malignes chez les patients ayant un cancer de la prostate. L’objectif de cette étude est de comparer l’efficacité d’un diagnostic par une TEP au F-18 PSMA-1007 par rapport à une TEP à la F-18 fluorocholine chez des patients ayant une récidive diagnostiquée biochimiquement après un traitement antérieur définitif du cancer de la prostate localisé. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Une imagerie par TEP- au F-18 PSMA-1007 sera réalisée pour les patients du 1er groupe suivie d’une imagerie par TEP à la F-18 fluorocholine. Une imagerie par TEP- à la TEP à la F-18 fluorocholine sera réalisée pour les patients du 2e groupe suivie d’une imagerie par TEP au F-18 PSMA-1007. Les patients seront revus pour des examens biologiques et radiologiques avant chaque TEP. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 mois après le début de l’étude.

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UNICANCER MAJ Il y a 4 ans

Étude STEREO-RE-PRO : étude de phase 1-2 évaluant l’efficacité d’une nouvelle irradiation stéréotaxique chez des patients ayant une récidive tumorale intra-prostatique après radiothérapie externe. [Informations issues du site clinicaltrials.gov et traduites par l'INCa] La prostate fait partie des appareils reproducteur et urinaire de l’homme. De la taille d’une noix, cette glande se trouve juste sous la vessie, devant le rectum. Le cancer de la prostate est le cancer le plus répandu chez les hommes. Le cancer de la prostate se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Le cancer de la prostate est un cancer d’évolution lente, il peut souvent être enlevé complètement ou traité avec succès ou se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La radiothérapie externe peut servir de traitement de référence du cancer de la prostate. Elle est parfois administrée pour réduire la taille d’une tumeur afin de soulager des troubles urinaires. La radiothérapie stéréotaxique est un type de radiothérapie externe. « Stéréo » signifie « en 3 dimensions (3D) » et « taxique» signifie «explorer », elle permet de diriger les faisceaux de radiation vers une région très précise. Chaque dose de radiation administrée est forte et le traitement dure généralement quelques jours. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité d’une nouvelle irradiation stéréotaxique chez des patients ayant une récidive tumorale intra-prostatique après radiothérapie externe. L’étude comprendra 2 étapes. Lors de la 1re étape les patients seront répartis de façon aléatoire en 3 groupes. Les patients du 1er groupe recevront une radiothérapie stéréotaxique 1 fois par jour, pendant 12 jours. Le traitement sera répété en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients du 2ème groupe et du 3e groupe recevront une radiothérapie stéréotaxique 1 fois par jour, pendant 12 jours à des doses différentes de celle des patients du 1er groupe. Le traitement sera répété en l’absence de progression de la maladie ou d’intolérance au traitement. Lors de la 2ème étape les patients seront revus aux semaines 6, 10 et 18, et aux 6, 9, 12, 18, 24, 30, 36, 48, 60 et 72ème mois. Un bilan de suivi aux semaines 6 et 10 comprend un examen clinique auquel s’ajoutera des questionnaires et tests de laboratoires à la semaine 18. Lors du mois 6, 9, 12, 18, 24, 30, 36, 48, 60 et 72, le bilan de suivi comprendra notamment un examen clinique, des questionnaires, des tests de laboratoires et une IRM multiparamétrique. Les patients seront suivis pendant une durée maximale de 6 ans après le début de l’étude.

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Étude POSTCARD : étude de phase 2 randomisée évaluant l’efficacité de la radiothérapie stéréotaxique corporelle (RSC) associée ou non au durvalumab chez des patients ayant un cancer de la prostate oligométastatique hormonosensible récidivant. Un cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). Dans de nombreux cas, les cellules cancéreuses développent une stratégie de protection qui consiste à inhiber le système immunitaire en sécrétant une protéine appelée PD-L1. Cette protéine peut inhiber l’activité des lymphocytes T en interagissant avec la protéine PD-1 localisée à la surface de ces cellules. Le durvalumab est un anticorps ciblant la protéine PD-1 qui, en se fixant à cette dernière, permet d’empêcher l’inactivation des lymphocytes T par les cellules cancéreuses et d’aider le système immunitaire à éliminer ou limiter la prolifération des cellules cancéreuses. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité de la radiothérapie stéréotaxique corporelle (RSC) seule ou associée au durvalumab chez des patients ayant un cancer de la prostate oligométastatique hormonosensible récidivant. Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes : Les patients du premier groupe recevront du durvalumab le premier jour de chaque cure. Le traitement par durvalumab sera répété toutes les 4 semaines jusqu’à 13 cures, correspondant à une durée maximale de 12 mois, en l’absence de progression ou d’intolérance au traitement. Les patients recevront également une radiothérapie stéréotaxique corporelle hypofractionnée le premier, troisième et cinquième jour de la deuxième cure de durvalumab. La dose de radiothérapie sera réduite en cas de métastases vertébrales. Les patients du deuxième groupe recevront une radiothérapie stéréotaxique corporelle au premier, troisième et cinquième jour. Les patients seront suivis pendant 2 ans après la randomisation.

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Orion Pharma MAJ Il y a 4 ans

Étude 3124001 : étude de phase 1-2 évaluant la tolérance, la sécurité et l’efficacité de l’ODM-208 chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. Un cancer de la prostate est une maladie qui se développe à partir de cellules de la prostate initialement normales qui se transforment et se multiplient de façon anarchique, jusqu’à former une masse appelée tumeur maligne. La majorité des cancers de la prostate sont des adénocarcinomes (90 %) ; ils se développent à partir des cellules qui constituent le tissu de revêtement de la prostate (cellules épithéliales). C’est un cancer d’évolution lente, qui peut se propager à d’autres parties du corps, donnant lieu aux métastases. La majorité des patients ayant un cancer de la prostate métastatique vont développer une maladie résistante à la castration. Le récepteur des androgènes, pouvant être activé par les hormones stéroïdiennes, est un facteur clé du cancer de la prostate résistant à la castration. L'ODM-208 agit en supprimant la synthèse de toutes les hormones stéroïdiennes et de leurs précurseurs et donc en inhibant la stimulation excessive du récepteur des androgènes. L’objectif de cette étude est d’évaluer la tolérance, la sécurité et l’efficacité de l’ODM-208 chez des patients ayant un cancer de la prostate métastatique résistant à la castration. L’étude sera divisée en plusieurs parties : lors de la partie 1A, la dose de l’ODM-208 sera régulièrement augmentée par groupe de patients afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer lors de la partie 1B facultative d’évaluation plus approfondie des doses et de la partie 2 d’expansion des groupes. Lors de la partie 1A, les patients recevront de l’ODM-208 tous les jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. La dose d’ODM-208 sera régulièrement augmentée afin de déterminer la dose la mieux adaptée à administrer Lors des partie 1B et 2, les patients recevront de l’ODM-208 à la dose la mieux adaptée, déterminée à la partie 1A tous les jours jusqu’à progression de la maladie ou intolérance au traitement. Les patients seront revus 28 jours après la fin de l’étude.

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